Comprendre les types de transferts horizontaux
- Transfert horizontal : définition et gestes
- Transfert vertical : sécurité et technique
- Rails de transfert : comparaison pratique
- Choisir un rail industriel adapté
Transfert horizontal : définition et gestes
Le transfert horizontal fait le plus souvent référence en quelque sorte à un trajet à plat, comme marcher ou ramper par exemple. Même s’il s’agit là de déplacements simples pour se déplacer d’un endroit à un autre, ce type de transfert prend néanmoins une autre dimension quand il s’agit de faire bouger une personne âgée ou handicapée qui n’a pas l’autonomie physique nécessaire pour pratiquer un tel transfert horizontal.
Le transfert horizontal est donc une technique qui vise à proposer les meilleurs gestes possibles pour faire passer une personne à mobilité réduite d’une position de base comme assise ou debout à une autre position, majoritairement celle qui consiste à déplacer cette personne pour la coucher.
Le transfert horizontal s’effectue donc en général entre deux éléments comme une position debout ou assise vers une position allongée sur un lit. Il s’agit de faire glisser cette personne dans cette dernière situation par exemple.
Dans tous les cas, le transfert horizontal pour passer une personne à mobilité réduite d’une position à une autre est déterminé en fonction de différentes étapes résumées par l’acronyme ABCD (aborder, bien se placer, communiquer, dialoguer) dans le but de réaliser cette forme de transfert en toute sécurité et en respectant le rythme et les limites de la personne à mobilité réduite. Il faut aussi savoir que les transferts horizontaux relèvent également autant de la santé que de la sécurité.
De nombreux équipements développés maintenant ces dernières années sont disponibles pour faciliter un transfert horizontal en toute sécurité, qui consiste donc à faire passer une personne dépendante d’un endroit à un autre. Il peut ainsi s’agir d’un système de rails, de sangles et de harnais pour participer ou réaliser activement ce type de transfert.
Ces équipements sont aussi adaptés au type de transferts horizontaux à effectuer : un passage d’un endroit à un autre de ceux qui ont sensiblement la même hauteur ou un transfert qui demande à passage entre un élément situé plus bas et un autre plus haut par exemple. Des dispositifs pour lesquels l’estimation d’un devis pour leur installation peut se révéler nécessaire.
Certains types de transferts horizontaux peuvent même se décliner aujourd’hui sous une forme robotisée qui, en plus d’être d’un préhension très facile pour l’aidant, soulage ce dernier d’une grosse partie de l’effort physique. Une telle aide électrique pour effectuer un transfert horizontal peut notamment être réglable en hauteur de manière automatique également.
Dans le but de faciliter au mieux un transfert horizontal, c’est-à-dire finaliser le fait qu’une personne dépendante atteigne une position horizontale, des outils viennent aussi en aide aux aidants. Il existe ainsi de nombreux types de plans de glisse qu’il est possible de trouver par exemple sous la forme d’un plateau tournant, d’une planche de glisse ou d’un plan de transfert silicone qui permettent de déplacer une personne âgée ou handicapée sans le moindre effort, ou presqu’, dans une position horizontale à partir de différentes surfaces, que cette personne soit assise ou allongée au préalable.
Transfert vertical : sécurité et technique
Le transfert vertical s’apparente, comme son nom l’indique, au déplacement d’une personne à mobilité réduite d’une position vers une autre plus en hauteur ou plus mathématiquement dit en verticale. Un transfert qui prend la forme la plupart du temps du passage d’une position assise ou couchée pour faire assoir ou faire coucher une personne handicapée ou âgée dépendante qui n’a pas l’autonomie physique nécessaire pour effectuer un tel transfert vertical de son propre chef.
Le transfert vertical s’effectue donc le plus souvent d’un lit vers un fauteuil ou une chaise, mais ce type de transfert se traduit aussi par le fait qu’une personne à mobilité réduite doive changer de place en se déplaçant dans ce fauteuil ou sur une chaise malgré son manque d’autonomie et la nécessité de l’aider en conséquence.
Des gestes sont ainsi nécessaires pour que le transfert vertical de ces personnes se passe en toute sécurité, aussi bien pour celle qui est déplacée que celle qui effectue ce geste. Un aidant doit en effet veiller à respecter différentes étapes pour réussir un transfert vertical et le plus souvent recevoir une formation spécifique à appliquer la bonne méthode pour ce type de prise en charge, mais également pour ne pas se blesser en aidant une personne à mobilité réduite à passer d’une position à une autre.
Astuce pratique : Pour un transfert en toute sécurité, l’aidant doit se placer près de la personne (10 à 15 cm), utiliser ses jambes pour soulever, et encourager la personne aidée à participer activement au changement de position.
Dans tous les cas, au cours d’un transfert vertical, l’aidant doit effectuer un mouvement qui repose sur ses jambes et non sur son dos pour éviter d’éventuels troubles musculosquelettiques comme une lombalgie par exemple. Cette étape est également marquée par la nécessité de corriger la position de la personne à mobilité réduite de manière à ce que ses pieds ne sont pas en contact avec le pied du fauteuil où elle est installée, par exemple, car venir en butée dans l’élément où elle est installée est contraire à la sécurité de l’aidant et de la personne concernée. Enfin, avant de boucler un transfert vertical, l’aidant doit s’assurer de la stabilité de la position où se retrouve la personne à mobilité réduite.
Rails de transfert : comparaison pratique
Pour faciliter et bien sécuriser un transfert horizontal ou vertical qui concernent une personne à mobilité réduite, il existe dorénavant des équipements adaptés à chacune des situations qui nécessitent ce type de transfert. Il peut ainsi s’agir d’installation de rails au plafond pour réaliser des transferts horizontaux mais aussi verticaux entre une chaise roulante, un fauteuil, un lit médicalisé par exemple, ou sur une petite distance au sein d’un bâtiment. Il est également possible d’équiper une chambre où vit une personne à mobilité réduite de rails de transfert au sol, qui existent dans des durées plus ou moins longues pour s’adapter aux besoins, et aussi selon que ce transfert soit horizontal ou vertical.
Tous les types de rails de transfert sont conçus pour être à la fois faciles d’emploi, robustes, associés à des dispositifs comme un harnais qui participent au bon déplacement d’une personne à mobilité réduite. Ils présentent aussi de la flexibilité car la plupart des rails, quelle que soit leur conception et leur matériau, permettent de contourner des meubles ou des obstacles qui peuvent se situer sur le chemin du transfert.
Les rails de transfert, selon leurs composants parfois très sophistiqués, peuvent aussi être munis d’un système motorisé et automatisé, et même dans certains cas être pilotés à distance, qui évite également à l’aidant de déployer des efforts physiques trop importants pour réaliser le transfert d’une personne à mobilité réduite dans les meilleures conditions.
Type de rail | Environnement | Avantage principal |
---|---|---|
Rail au plafond | Chambre, hôpital | Gagne de la place, s’adapte aux obstacles |
Rail au sol | Domicile, établissements | Installation modulable et temporaire |
Rail motorisé | Environnements médicalisés | Effort physique allégé pour l’aidant |
S’équiper d’un rail de transfert à la maison nécessite nécessairement un devis car il s’agit d’une installation qui doit se préfigurer avant sa mise en place. Il convient dans tous les cas de s’adresser à un spécialiste de rails de transfert dans son environnement pour avoir l’assurance d’une installation dans les meilleures conditions et, au passage, avoir une idée bien précise du coût d’un tel équipement.
Choisir un rail industriel adapté
Pour choisir le type de rail de transfert adapté aux différents besoins industriels en 2025, les experts recommandent de prendre en compte les critères suivants :
- Capacité de charge : Sélectionner un rail capable de supporter le poids total des charges à transporter, incluant la sécurité et la fréquence des transferts.
- Type de flux industriel : Adapter le rail selon la nature des flux (matériaux lourds, produits finis, matières dangereuses), en privilégiant des solutions robustes pour la massification ou la sécurisation selon les cas.
- Environnement d’exploitation : Prendre en considération l’intégration du rail dans l’environnement industriel (humidité, température, poussière, intempéries), et opter pour des matériaux spécifiques si nécessaire.
- Compatibilité intermodale : Favoriser des rails compatibles avec les systèmes multimodaux (rail/route/fluvial), surtout dans le cadre de stratégies de transport combiné ou de logistique durable.
- Normes et sécurité : Respecter les normes en vigueur pour la sécurité industrielle et le transport de matières sensibles, y compris les obligations réglementaires nationales et européennes.
- Facilité de maintenance : Privilégier des systèmes accessibles pour la maintenance préventive et évolutifs pour intégrer les innovations technologiques à venir.
- Coût global (TCO) : Analyser le coût total de possession, incluant l’achat, l’installation, la maintenance et la durée de vie, afin d’optimiser l’investissement à long terme.
- Impact environnemental : Prendre en compte l’empreinte carbone du rail et privilégier les solutions favorisant la décarbonation et la réduction des impacts sur l’environnement industriel.
En 2025, ces critères permettent d’adapter le choix du rail aux exigences spécifiques de chaque site tout en anticipant les évolutions de la logistique et de la législation environnementale.